
Les témoignages archéologiques du premier millénaire après J.-C. suggèrent qu'une fois les régions sauvages de Grande-Bretagne défrichées, cultivées et colonisées, il y eut une nette séparation entre les espaces sauvage et domestique, et l'exploitation des animaux sauvages par les communautés humaines fut relativement faible. Pendant la première moitié du second millénaire après J.-C., les témoignages archéozoologiques attestent d'une plus grande dépendance vis-à-vis des animaux sauvages, tant pour la nourriture que pour différentes autres ressources. Cependant, dans de nombreux cas, l'accès aux ressources des régions "sauvages " de Grande-Bretagne fut facilité par la mise en enclos et le contrôle des habitats naturels d'animaux sauvages sélectionnés, comme par exemple des parcs à cerfs, et même par la création artificielle de nouveaux habitats (par exemple, des garennes à lapins, des étangs à poissons et des pigeonniers). Cela a créé une nouvelle définition de l'espace animal et du concept d'espèce sauvage.
Grande-Bretagne, Moyen Âge, Parcs, Animaux Sauvages, Cerf, Daim, Bois.