Dans la profondeur de notre esprit, il y a une équivalence entre le cheval, les palmipèdes (canards au sens large) et le dauphin (et autres cétacés), des domaines terrestre, aérien et marin respectivement. Dans ces trois catégories entrent la voiture automobile, l'avion et le navire. Ces pages s'attachent particulièrement aux relations de ce dernier avec les transporteurs naturels que sont le cheval et le canard, lequel instaure une communication large entre domaine aérien et domaine aquatique du fait de sa double adaptation. L'analyse dégage une assimilation prof onde du canard au cheval, pour ce qui est des êtres naturels, et, pour ce qui est du passage aux êtres artificiels, du navire au cheval. La séparation nette que fait notre culture entre solipèdes et pieds fendus (ruminants) rejaillit dans l'exclusion des premiers et des museaux fendus que sont les lagomorphes, d'où le tabou maritime du lapin.