A journey through Cyanobacteria in Brazil: a review of novel genera and 16S rRNA sequences

Dans cet article, nous présentons une revue bibliographique des genres de cyanobactéries brésiliens nouvellement décrits, basée sur l’analyse de l’ADN ribosomique 16S et, nous discutons de leur position selon le système de classification actuel des cyanobactéries. Afin de comprendre la diversité des séquences 16S rDNA brésiliennes déposées dans GenBank (NCBI), nous avons construit une phylogénie basée sur un alignement de ces séquences avec des souches de référence de cyanobactéries. La revue bibliographique a été réalisée sur la base de 26 articles. Nous avons identifié 30 genres de cyanobactéries décrits au Brésil, répartis dans huit ordres. L’ordre des Nostocales est le plus représenté avec 11 genres. Les genres décrits à partir de souches brésiliennes proviennent de milieux terrestres, aquatiques (marins et d’eau douce), ainsi que d’habitats extrêmes (lacs salins alcalins). L’habitat terrestre héberge le plus grand nombre de genres, avec un total de 17. Les études sont principalement concentrées dans les biomes de la forêt atlantique, de l’Amazonie, de la Caatinga et du Pantanal, tandis que le biome des Pampas reste non étudié. La plupart des genres brésiliens sont monophylétiques, à l’exception de Brasilonema Fiore, Sant’Anna, de Paiva Azevedo, Komarek, Kaštovský, Sulek & Lorenzi, qui est entremêlé avec Iphinoe Lamprinou & Pantazidou et Symphyonemopsis Tiwari & Mitra ; et de Capilliphycus Caires, Sant’Anna & Nunes, qui est polyphylétique. Des genres comme Marmoreocelis Machado-de-Lima & Branco, Monilinema Malone, Genuário, Vaz, Fiore & Sant’Anna, Insularia Araújo, Schnadelbach, Nunes & Caires, et Microlinema Araújo, Schnadelbach, Nunes & Caires nécessitent une révision de leurs classifications taxonomiques. Nos résultats révèlent que de nombreuses séquences brésiliennes de 16S rDNA dans GenBank ne sont pas identifiées ou mal identifiées, ce qui indique la nécessité de décrire au moins 15 genres basés sur ces souches. Cet article met également en évidence que la diversité des cyanobactéries brésiliennes est nettement sous-estimée.