L’algue d'eau peu profonde formatrice de canopée Ericaria brachycarpa (J.Agardh) Molinari-Novoa & Guiry montre une majeure efficience photosynthétique (α), photosynthèse maximale (Pmax), lumière à la compensation (Ic) et respiration sombre (Rd) pour des individus collectés dans la limite la plus profonde de la bathymétrique de l’espèce (20 m) qu'à des profondeurs moindres (2 et 10 m). La photosynthèse en saturation (Psat) ne change pas dans des transplants croisés entre 3 et 20 mètres après 11 ou 90 jours. Néanmoins, la production à une basse lumière (Pb) augmente dans les transplants de 3 à 20 m et diminue dans les transplants de 20 à 3 m 90 jours après la transplantation. La photosynthèse, tant pour les lumières hautes que pour les basses, augmente depuis juin à septembre. La variation saisonnière explique la plupart de la variance (70%) dans les données de Psat tandis que la transplantation explique les 47% de la variance pour Pb and Rd. Ainsi, E. brachycarpa peut adapter ses performances photosynthétiques dans ses limites de distribution en profondeur et peut facilement faire face à des variations de lumière qui sont associés ou non aux conditions saisonnières.
Photosynthèse, Ericaria brachycarpa, profondeur, adaptation, productivité primaire