
Actuellement, un consensus a été atteint pour protéger et restaurer les bras morts. Par conséquent, il est important de comprendre le fonctionnement de ces zones humides. À notre connaissance, la distribution spatio-temporelle des diatomées, des macrophytes et des macroinvertébrés benthiques, en relation avec la géomorphologie n’a pas été étudiée de manière approfondie. Dans les zones amont et intermédiaire, la faible température de l’eau et les fortes concentrations ioniques ont révélé une connexion avec l’eau de nappe. De plus, le seuil géomorphologique, qui caractérise la zone intermédiaire, a créé les mêmes phénomènes de circulation de l’eau dans les sédiments que dans les rivières, avec un écotone « nappe phréatique/milieu hyporhéique/eau de surface » et produit des différences physico-chimiques entre l’amont et l’aval du bras mort et ainsi modifie la distribution des organismes. En aval, les apports d’eau du chenal principal de la rivière Allier ont permis le développement de taxons observés dans la rivière. Toutes ces connexions hydrologiques et la sédimentation ont modifié les caractéristiques physiques, chimiques et géomorphologiques, créant ainsi un gradient de qualité de l’eau, qui influence la répartition des communautés biologiques.