Un nouveau dinoflagellé marin à thèque, Vulcanodinium rugosum gen. nov., sp. nov. Nézan et Chomérat, est décrit à partir d'échantillons d'eau d'étangs ou de salins méditerranéens. La tabulation est Po, X, 4', 3a, 7'', 6c, 6s, 5''', 2''''. La plaque du pore apical Po est imposante et une matrice muqueuse est extrudée de son centre. La plaque X est relativement longue alors que la première plaque apicale 1', qui lui est postérieure, est étroite et courte. Les plaques intercalaires antérieures sont contiguës. La première plaque cingulaire c1 est étroite. Le nombre, la forme des plaques et la présence de lisières catactérisent le sulcus. La surface de la thèque est couverte de stries longitudinales avec souvent des réticulations transversales. Par ailleurs, elle est perforée de gros pores. Selon le critère considéré, la morphologie de Vulcanodinium rugosum ressemble tantôt à une espèce peridinioïde, tantôt à une espèce gonyaulacoïde. Une étude phylogénétique basée sur des données de séquences LSU-rADN confirme que ce taxon est nouveau et qu'il appartient à l'ordre des Peridiniales. Cependant, il n'est pas possible de le rattacher ni à une famille ni à un genre déterminés. Un nouveau nom de genre est donc proposé, Vulcanodinium avec V. rugosum comme espèce type, placé pour l'instant dans l'ordre des Peridiniales, incertae sedis.