Le développement d'un marqueur code-barres ADN pour les algues vertes améliorerait leur identification fiable et rapide. Cette étape est particulièrement importante pour les algues vertes pour lesquelles les caractères structuraux sont peu nombreux ou difficiles à observer. Dans cette étude nous testons l'efficacité de plusieurs marqueurs de code-barres ADN au sein de sept groupes d'espèces dulçaquicoles, génétiquement distants et appartenant tant aux charophytes et qu'aux chlorophytes. Les marqueurs ITS des ADNr et COI étaient les plus variables, bien que le COI n'ait été amplifiable et séquençable que pour un seul genre teste. Les ITS1 et IITS2 ADNr n'ont été amplifiés avec succès que chez certaine charophytes. La rbcL et le tufA n'étaient que modérément variables, cependant tufA pourrait se révéler problématique dans certains groupes où il serait code par le génome nucléaire. Le 18S ADNr et l'UPA étaient les marqueurs les moins variables testés. Parmi les marqueurs testés, ITS2 et tufA (chez les chlorophytes) sont les marqueurs les plus prometteurs. Cependant, aucun des marqueurs testés s'est avéré le candidat idéal pour développer le code-barres ADN chez les algues vertes car aucun marqueur n'a pu délimiter des espèces proches dans tous les groupes testés, en raison notamment du chevauchement des distances intra et interspécifique.
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