Cryptogamie, Algologie
31 (4) - Pages 387-401Les Gracilariacées (algues rouges) sont exploitées commercialement pour en extraire de l'agar qui sert en recherche biotechnologique et microbiologique. Les espèces de Gracilaria sont difficiles à identifier sur la base de critères morphologiques et la taxonomie des gracilarioides présents en Corée est incertaine, Nous avons testé l'efficacité du code-barres ADN pour l'identification et la découverte d'espèces de Gracilariacées en Corée. Notre analyse des séquences codant la cytochrome oxydase 1 (COI) provenant de 75 spécimens ont permis de délimiter quatre espèces de Gracilaria et une espèce de Gracilariopsis Gracilaria incurvata, G. parvispora, G. textorii, G. vermiculophylla, and Gracilariopsis chorda. Les distances génétiques (non corrigées) intraspécifiques s'échelonnent entre 0 et 0,9 et les interspécifiques varient de 9,2 à 16,1 . Ces résultats ont suscité des études taxinomiques plus poussées pour mieux comprendre la diversité des espèces, avec un échantillonnage plus large incluant des spécimens de toute l'aire de répartition de ces espèces dans le Pacifique asiatique. Les résultats indiquent que le marqueur mitochondrial COI est valide pour identifier les espèces lors de suivit de la diversité marine et aussi pour comprendre les limites spécifiques au sein de cette famille. Notre étude a démontré que le code-barres ADN constitue une méthode efficace pour identifier les Gracilariacées et contribue efficacement à la taxonomie et aux recherches sur la biodiversité.
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