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An investigation of the presence and variations in abundance of UV-absorbing structures in Grateloupia turuturu Yamada (Halymeniaceae, Rhodophyta) from Brittany France)

Erwan PLOUGUERNE, Rozenn TREPOS, Grégory JECHOUX, Jean François LENNON, Eric DESLANDES & Valérie STIGER-POUVREAU

en Cryptogamie, Algologie 28 (2) - Pages 159-167

Publié le 25 mai 2007

Etude de la présence et des variations du nombre de structures absorbant les UV chez Grateloupia turuturu Yamada (Halymeniaceae, Rhodophyta) de Bretagne (France).

Le biofouling est un problème que rencontre toute surface immergée. Les algues sont particulièrement concernées par ce processus qui peut mener à leur mort ; ce qui les conduit à développer des mécanismes de défense pour faire face à cette colonisation. Dans le cadre de notre étude, Grateloupia turuturu a été choisie comme modèle afin d’isoler des structures aux propriétés antifouling. Les objectifs de notre étude étaient (1) d'identifier et de décrire chez G. turuturu des structures similaires aux cellules glandulaires observées chez certaines espèces de l’ordre Bonnemaisoniales et (2) de déterminer les variations du nombre de structures observées en relation avec le site de prélèvement, le stade de développement de l’algue et la présence d’épiphytes. La microscopie à fluorescence ainsi que la microscopie confocale ont été utilisées pour isoler et décrire des structures similaires aux cellules glandulaires préalablement décrites dans la littérature. La densité de telles structures a été déterminée sur des individus prélevés aléatoirement sur trois sites en Bretagne (Ile Callot, Pointe du Diable, et Fort Bloqué), caractérisés par des conditions hydrodynamiques et une exposition aux épiphytes différentes, et à 3 stades de développement (gamétophyte, tétrasporophyte et carposporophyte). Des structures fluorescentes isolées et groupées ont été mises en évidence et décrites. Les individus provenant de la Pointe du Diable présentent un plus grand nombre de structures fluorescentes que les thalles provenant des deux autres sites. De plus, les structures fluorescentes sont trouvées plus nombreuses sur le stade carposporophyte que sur les stades tétrasporophytes et gamétophytes. Enfin, leur nombre augmente avec la présence d’épiphytes.


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