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A new red algal species Meristotheca dakarensis (Solieriaceae, Gigartinales) from Senegal, western Africa, with comments on the relegation of Meristiella Cheny to synonymy with Meristotheca J. Agardh1

Etienne Jean FAYE, Satoshi SHIMADA, Kazuhiro KOGAME & Michio MASUDA

en Cryptogamie, Algologie 25 (3) - Pages 241-259

Publié le 27 août 2004

A new red algal species Meristotheca dakarensis (Solieriaceae, Gigartinales) from Senegal, western Africa, with comments on the relegation of Meristiella Cheny to synonymy with Meristotheca J. Agardh1

Une nouvelle espèce d’algue rouge, Meristotheca dakarensis (Solieriaceae, Gigartinales), du Sénégal, Afrique occidentale, avec commentaires sur la mise en synonymie de Meristiella Cheny avec Meristotheca J. Agardh. L’algue rouge marine Meristotheca dakarensis Faye et Masuda, sp. nov. (Solieriaceae, Gigartinales) est décrite à partir de matériel récolté à Dakar, Sénégal (Afrique occidentale). Elle se distingue des autres membres du genre par la combinaison suivante de caractères morphologiques : 1) ramification irrégulièrement dichotomique, épaisse, molle, résistante, à lames décombantes de 10-30 cm de longueur et de 500-1200 μm d’épaisseur, avec des segments de 1-4 cm de largeur ; 2) initiales des tétrasporocystes se découpant à la base de leurs cellules-mères ; 3) gamétophytes dioïques; 4) rameaux carpogoniaux de (2-)3(-4) cellules, dont la cellule basale porte rarement une seule cellule latérale ; 5) la présence d’un complexe cellule auxiliaire + cellules végétatives adjacentes ; et 6) production de nombreux cystocarpes protubérants sur les surfaces dorsales (moins fréquemment sur les surfaces ventrales et les marges) au milieu des parties distales des lames. Les analyses de phylogénie moléculaire basées sur les séquences du gène rbcL indiquent que Meristotheca dakarensis est contenu dans un clade monophylétique qui englobe des espèces couramment placées à la fois dans Meristiella et Meristotheca ; le clade devenant paraphylétique avec la reconnaissance des deux genres. Les distances par comparaison des séquences deux à deux entre M. dakarensis et les autres espèces du complexe générique sont grandes, atteignant de 44 bp à 64 bp (4,3 % à 5,1 %). Les caractères anatomiques précédemment utilisés pour distinguer Meristiella Cheney de Meristotheca J. Agardh (l’absence de némathécie carpogoniale, la présence d’un complexe cellule auxiliaire + cellules végétatives adjacentes, les cystocarpes portant des épines bien visibles) se montrent répartis de façon non cohérente parmi les espèces du clade ; il est donc proposé, compte tenu des résultats des données morphologiques et moléculaires, d’inclure Meristiella dans Meristotheca, les nouvelles combinaisons rendues nécessaires étant faites en conséquence. (Traduit par la Rédaction)


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