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Co-occurrence of Caulerpa taxifolia and C. racemosa in the Mediterranean Sea: interspecific interactions and influence on native macroalgal assemblages

Luigi PIAZZI, David BALATA, Enrico CECCHI & Francesco CINELLI

en Cryptogamie, Algologie 24 (3) - Pages 233-243

Publié le 29 août 2003

Co-occurrence of Caulerpa taxifolia and C. racemosa in the Mediterranean Sea: interspecific interactions and influence on native macroalgal assemblages

Présence simultanée de Caulerpa taxifolia et de C. racemosa en Méditerranée : interactions interspécifiques et influence sur des peuplements algaux naissants. Le présent travail montre les résultats de deux études menées pour évaluer les interactions entre des populations mélangées de Caulerpa taxifolia et C. racemosa en Méditerranée et les effets de leur présence simultanée sur des communautés benthiques naissantes. Les résultats de la première étude ont montré des accroissements différents entre les populations mélangées des deux algues, alors que le développement était semblable dans les populations isolées. Caulerpa racemosa n’est pas apparue influencée par C. taxifolia, mais cette dernière a arrêté sa croissance et sa couverture est réduite dans les populations mélangées. Dans la deuxième étude, le peuplement macroalgal a montré des différences significatives pour le pourcentage total de recouvrement et le nombre d’espèces entre les aires envahies et les aires de référence. En outre, le pourcentage total de recouvrement, la diversité et les recouvrements des espèces algales articulées, filamenteuses et encroûtantes ont montré des valeurs plus faibles dans les aires envahies par C. racemosa par rapport aux aires envahies par C. taxifolia. Dans les aires mélangées il y avait une situation intermédiaire, avec des valeurs plus semblables à celles de C. racemosa. C. racemosa paraît influencer les peuplements algaux plus profondément que C. taxifolia et, dans les populations mélangées, les effets de l’envahissement étaient plus liés à la présence de C. racemosa, même si cette dernière espèce a colonisé plus récemment l’aire d’étude.


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