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Historical overview of the genus Caulerpa

Paul C. SILVA

en Cryptogamie, Algologie 24 (1) - Pages 33-50

Publié le 28 février 2003

Revue historique du genre Caulerpa

La morphologie distinctive de Caulerpa – un thalle siphoné sans cloisons, comprenant un rhizome rampant qui émet vers le bas des touffes de rhizoïdes incolores et vers le haut des frondes dressées photosynthétiques – fut reconnue comme un caractère générique par Lamouroux en 1809. Ce caractère unique est renforcé par un ensemble d’autres caractères, cytologiques, structuraux et biochimiques : la présence de trabécules (composées de la même substance chimique que la paroi), démontrée pour la première fois par Montagne en 1837 ; l’hétéroplastidie (la présence d’amyloplastes en plus des chloroplastes), démontrée pour la première fois par Nägeli en 1844 ; la reproduction sexuelle holocarpique, exécutée par des anisogametes, démontrée pour la première fois par Dostál et aussi par Schussnig en 1929 ; la présence de siphonaxanthine et de siphonéine, deux caroténoïdes caractéristiques des algues siphonales, démontrée pour la première fois par Strain en 1949 ; et le remplacement de la cellulose de la paroi par des xylanes, démontré pour la première fois par Mackie & Percival en 1959. L’envahissement récent de Méditerranée par des souches vigoureuses de C. taxifolia et C. racemosa a stimulé la recherche de nombreux laboratoires, conduisant a des centaines de publications ayant pour objet une grande variété de problèmes biologiques concernant ces espèces et autres espèces du genre Caulerpa.


Mots-clés :

Algues marines envahissantes, Caulerpa, Caulerpaceae, Caulerpales, trabécules

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