L’étude morphologique du genre monospécifique Rhipidantha Bremek., de Tanzanie, montre la nécessité de le réunir à Pauridiantha Hook.f. ; une nouvelle combinaison, Pauridiantha chlorantha (K.Schum.) Ntore & O.Lachenaud, comb. nov., est donc publiée, ainsi qu’une description complète de cette espèce jusqu’à présent mal connue. Deux nouvelles espèces de Pauridiantha d’Afrique centrale atlantique sont également décrites et illustrées : Pauridiantha gracilipes O.Lachenaud & Ntore, sp. nov. et Pauridiantha principensis Ntore & O.Lachenaud, sp. nov. La première, endémique du delta de l’Ogooué au Gabon, ressemble à P. liebrechtsiana (De Wild. & T.Durand) Ntore & Dessein, dont elle diffère par l’ovaire 2-loculaire, les pédicelles fructifères très longs (12-18 mm) et la présence fréquente d’épines sur les vieilles tiges – ces deux derniers caractères étant uniques dans le genre. La seconde espèce, endémique de l’île de Príncipe, diffère de P. insularis (Hiern) Bremek., de l’île voisine de São Tomé, par ses feuilles à nervures secondaires plus ascendantes et dépourvues de domaties à leurs aisselles, ses pédicelles plus longs, et ses stipules glabres. Le statut de conservation de ces trois espèces est évalué selon les critères de l’UICN : P. chlorantha (K.Schum.) Ntore & O.Lachenaud, comb. nov. est évalué comme En danger, P. gracilipes O.Lachenaud & Ntore, sp. nov. comme En danger Critique, et P. principensis Ntore & O.Lachenaud, sp. nov. comme Vulnérable. Enfin, Pauridiantha microphylla R.D.Good est mis en synonymie de P. canthiiflora Hook.f.
Île de Príncipe, Gabon, Tanzanie, Monts Uluguru, Urophylleae, Rubiaceae, évaluation de la conservation, Liste rouge, IUCN, synonymes nouveaux, combinaison nouvelle, espèces nouvelles