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Biodiversité des Phanérogames parasites : leur place dans la classification systématique

Aline RAYNAL-ROQUES & Josiane PARÉ

fr Adansonia 20 (2) - Pages 313-322

Publié le 22 décembre 1998

Les Phanérogames parasites représentent moins de 2% des Angiospermes ; leur organisation est caractérisée par des contacts de cellules à cellules, entre l'hôte et le parasite ; elles nont jamais de mycorhizes ; c'est une association de deux partenaires ("parasitisme direct"). Toutes les Phanérogames parasites (sauf Cassytha ) sont placées dans les deux sous-classes supérieures de la classification des Dicotylédones de CRONQUIST. La plupart d'entre elles présentent des spécialisations parasitaires peu avancées : 64% des parasites sont épirhizes ; 88% sont hémiparasites ; 1% seulement sont endoparasites. Un autre type de parasitisme s'observe chez quelques Angiospermes sans chlorophylle mycotrophes ; c'est une association de trois partenaires : l'hôte, un champignon endotrophe et le parasite ("mycoparasitisme"). On ne connaît que peu d'exemples, parmi les Monocotylédones, les Dicotylédones et les Gymnospermes. Ces deux types de parasitisme se sont développés indépendamment. Le mycoparasitisme apparaît comme un phénomène ancien, issu des associations endomycorhiziales ancestrales. Le parasitisme direct apparaît au contraire comme un phénomène moderne, qui se développe dans des groupes taxonomiques récents ; il est probable que les espèces parasites deviendront plus nombreuses et plus spécialisées dans l'avenir.


Mots-clés :

plantes parasites, plantes mycotrophes, classification des Angiospermes, origine du parasitisme

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