Publié le 21 décembre 2005
Parmi les vertébrés terrestres, les lézards ont une place à part. Leur remarquable succès évolutif est attesté par l’existence de petites espèces inoffensives, de prédateurs venimeux ou de varans géants. En dépit de ce succès évolutif et de cette diversité, peu d’études leurs avaient été consacrés jusqu’à présent. Cette lacune est en passe d’être comblée grâce à la découverte durant les dernières décennies d’un nombre considérable de fossiles nouveaux. La systématique et la biogéographie des lézards européens sont ainsi étudiées durant la première moitié de l’ère Tertiaire, notamment avec la description de formes nouvelles. Les lézards sont maintenant un des groupes dont la stratigraphie est connue à cette époque critique pour la constitution de la biodiversité actuelle. L’auteur a effectué sa thèse de doctorat dans le cadre du Laboratoire de Paléontologie de l’Université Paris VI puis au Muséum national d’Histoire naturelle. Il étudie la biodiversité des lézards fossiles.