The primary cords of 68 species belonging to the
Les Muricidae (Campanien–Maastrichtien à Actuel) représentent une riche famille de Gastéropodes marins carnivores et épibiontes [26, 28]. Une forte variation de la forme de la coquille caractérise leur radiation et implique fréquemment des transformations de la sculpture spirale dont la morphogenèse a été peu étudiée. Les lignées de
L’étude se fonde sur l’examen de 29 espèces de
Les Muricidae primitifs du Paléogène basal (exemple :
Les Muricidae primitifs se caractérisent par l’apparition tardive des cordons IP, P4, P5 et P6 (lorsqu’ils sont présents), par l’absence de ADP, MP et ABP sur le canal siphonal et par des épines de cordons manquant fréquemment ou peu développées. En revanche, les individus juvéniles (un à trois tours) d’
Pour certains auteurs [17, 24, 27],
Type
Le groupe des
Type
Finalement, les évolutions paedomorphiques de cordons s’observent fréquemment sur P2, MP et ABP, tandis que les évolutions péramorphiques plus rares conduisant à des hypermorphoses concernent P1, P3, P4 et ADP. Ce contraste peut s’expliquer par une contrainte de taille, tous les cordons ne pouvant pas s’accroître simultanément chez ces espèces d’une hauteur inférieure à 50 mm. Le fait que des cordons hypermorphiques ne s’observent que lorsque d’autres cordons s’atrophient (type
L’étude de la croissance des cordons permet de distinguer trois types de sculpture dérivée chez
The Muricidae (Campanian/Maastrichtian to Recent) represent a rich family of marine carnivorous epibionts and include about 1000 fossil and 1500 recent species
In order to identify homologous characters among the spiral cords, the adopted method consists in referring to their sequence appearance (ontogenetic correspondence) and their topological position (topological correspondence). This method, used in different works
Early Palaeogene primitive muricids (e.g.
The primitive muricids are characterized by the late appearance of the cords (IP, P4, P5 and P6) when they are present, by lacking ADP, MP and ABP on the siphonal canal and by lacking or having poorly developed spiny processes (
Several authors
The
Finally, in the
The spiral sculpture of 68 species belonging to the
We are indebeted to all people who kindly loaned material: V. Heros, P. Lozouet, P. Maestrati, J. Le Renard (MNHN-DSE), Steve Tracey [BM(NH)], Bruce Marshall (NMNZ), Peter Jung (NMB) and E. Rolan (Vigo, Spain). We thank very much Didier Marchand et Pascal Neige (Université de Bourgogne, Dijon) for their constructive comments on the paper. Thanks also to Jean-Michel Pacaud (MNHN-DHT) for his beautiful drawings.
Comparison of the spiral sculpture between a primitive muricid (e.g., the Muricinae
Fig. 1. Comparaison de la sculpture spirale entre un Muricidae primitif (exemple : le Muricinae
Examples of heterochronies of the spiral primary cords in
Fig. 2. Exemples d’hétérochronies de développement des cordons primaires chez
Primitive (A-C) and derived sculptural patterns (D-F) in
Fig. 3. Sculptures primitives (A-C) et dérivées (D-F) chez
Primitive (
Fig. 4. Sculptures primitives (
Geographic range of primitive and derived sculptural patterns in
Fig. 5. Distribution géographique des sculptures primitives et dérivées chez
Geographic range of primitive and derived sculptural patterns in the
Fig. 6. Distribution géographique des sculptures primitives et dérivées dans le groupe des