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Historical insights on nearly 130 years of research on Paleozoic radiolarians

Taniel DANELIAN, Jonathan C. AITCHISON, Paula NOBLE, Martial CARIDROIT, Noritoshi SUZUKI & Luis O'DOGHERTY

en Geodiversitas 39 (3) - Pages 351-361

Publié le 29 septembre 2017

Cet article est tiré de la thématique Catalogue des radiolaires paléozoïques

Regard historique sur presque 130 ans de recherches sur les radiolaires paléozoïques

Ce travail synthétise l’histoire des études taxonomiques des radiolaires paléozoïques que l’on peut répartir en cinq phases majeures : 1) découvertes initiales durant les années 1890 ; 2) ignorés durant la première moitié du 20ème siècle ; 3) renouveau d’intérêt pendant les années 1950 à 1970 ; 4) les années glorieuses de la période 1970 à 1990 ; et 5) le début du 21ème siècle avec ses travaux sur les formes les plus anciennes, accompagnés de progrès importants pour le Permien supérieur. Pendant les années 1890, les premiers radiolaires ont été déterminés avec certitude par Hinde ; ils provenaient de radiolarites ordoviciennes. Suite à la grande découverte de Hinde, et après une période dormante de plus de 50 ans, Deflandre a réveillé l’intérêt de l’étude des radiolaires paléozoïques par son étude révolutionnaire du genre Albaillella, issu de nodules phosphatés du Carbonifère; son talent lui a aussi permis d’en déduire les implications évolutives. Un travail, également important, a été mené lors de cette troisième phase par Foreman, plus particulièrement avec la description des structures internes des radiolaires sur la base d’assemblages extraits de nodules carbonatés du Dévonien. La fin des années 1970 a enregistré un accroissement du nombre d’études grâce à l’utilisation généralisée du microscope électronique à balayage (MEB) pour décrire des radiolaires paléozoïques dont un grand nombre a été extrait de jaspes en utilisant l’acide fluorhydrique. Le potentiel des radiolaires pour dévoiler la structure et l’évolution géodynamique des ceintures orogéniques a stimulé l’intérêt pour la taxonomie durant les années 1980 et 1990, condition indispensable pour l’élaboration des échelles biostratigraphiques basées sur les radiolaires ; cela fut fait avec succès pour le Paléozoïque supérieur. La cinquième phase a commencé après la découverte de radiolaires bien préservés du Cambrien moyen d’Australie à la fin du 20e siècle et la description par Won, ultérieurement, de magnifiques faunes à radiolaires d’âge Cambrien supérieur à Ordovicien inférieur provenant de l’ouest de Terre Neuve. Les recherches sur les radiolaires du Paléozoïque inférieur furent donc le moteur principal de la description de nouveaux genres durant ces deux dernières décennies.


Mots-clés :

Histoire des sciences, Paléozoïque, radiolaires, analyse taxonomique.

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