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The role of birds as grave gifts in richly furnished Roman Iron Age inhumation graves c. 1-375 AD, eastern Denmark

Anne Birgitte GOTFREDSEN

en Anthropozoologica 48 (2) - Pages 355-370

Publié le 27 décembre 2013

Cet article est tiré de la thématique Les animaux dans l'espace funéraire

Le rôle des offrandes d'oiseaux dans les inhumations à riche mobilier funéraire de l'Age du Fer romain (1-375 ap. J.-C.) du Danemark oriental

Cette contribution est consacrée à la présentation des données archéozoologiques de sépultures à inhumation de l’Age du Fer romain (env. 1-375 ap. J.-C.) et plus particulièrement des attestations de restes osseux d’oiseaux. Les mobiliers présents proviennent à la fois de fouilles anciennes et récentes de nécropoles, le plus souvent riches, situées dans la partie orientale du Danemark. Dans cette région, les oiseaux sont rarement associés au mobilier des sépultures à inhumation. Au total six sépultures ont livré des vestiges aviaires attestant la présence de l’oie (Anser anser) sous forme de squelettes complets ou de parties de squelettes dans trois contextes et du coq domestique (Gallus gallus domesticus) dans trois autres cas. Les deux espèces ont fait l’objet de dépôts d’offrandes pour les défunts comme l’atteste la présence de traces de découpe et la disposition des oiseaux dans des récipients de céramique ou leur association avec des dépôts d’autres portions d’animaux riches en viande provenant de porc (Sus scrofa domesticus) et de mouton (Ovis aries). Les analyses morphométriques des restes d’oie et les données relatives aux contextes de découvertes indiquent qu’il s’agit d’animaux domestiques. Les sépultures contenant des restes d’oie correspondent toutes à des sépultures princières et ont livré des mobiliers d’importation d’origine romaine et des restes d’autres animaux de consommation comme des agneaux ou des porcs complets mais préparés comme des pièces de boucherie et enterrés avec des chiens (Canis familiaris). Deux de ces sépultures correspondaient à celles de soldats de cavalerie de rang élevé. Une signification à la fois culinaire et symbolique, comme gardienne du défunt, semble pouvoir être conférée à l’oie. Les squelettes de coq domestique sont associés à une sépulture féminine et à plusieurs sépultures masculines et peuvent être considérées, ainsi que les oies, comme relativement rares pour la période de l’Age du Fer romain au Danemark.


Mots-clés :

Oie, coq domestique, inhumations princières, offrandes funéraires, Age du Fer romain, Danemark oriental.

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