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Une inscription sur brique d'Enannatum I : un nouveau regard sur les lions gardiens des portes en Mésopotamie full access

Laura BATTINI

fr Anthropozoologica 44 (1) - Pages 189-209

Publié le 06 juillet 2009

Cet article est tiré de la thématique Archéozoologie et reconstruction des systèmes culturels : études de données de l'Ancien Monde

Des nombreuses statues de lions ont été retrouvées à l’entrée des temples mésopotamiens, du IIIe au Ier mill., et des palais, au Ier mill. La continuité du thème fait revoir l’hypothèse d’une origine syro-anatolienne pour en proposer une mésopotamienne. Si les fouilles ont mis au jour seulement des lions en terre cuite, en pierre, et en cuivre, les textes citent le bois et d’autres animaux ou êtres fantastiques pour protéger les entrées. Le but de ces animaux était la protection de la porte, un lieu de passage considéré très dangereux, puisque liant deux réalités différentes, particulièrement la porte des temples qui mettait en relation le monde divin et le monde humain. Le lion a été l’animal le plus représenté dans les trois millénaires d’histoire mésopotamienne, et pour des divinités très différentes, pour sa force et son caractère ambigu : il pouvait être craint des hommes pour ses attaques des troupeaux et des villes, mais sa force était considérée bénéfique pour vaincre les menaces qui pesaient sur les hommes. Encore aujourd’hui, ce thème persiste à l’entrée de certaines maisons européennes.


Mots-clés :

Mésopotamie, lion, entrée, protection magique, divinité, roi.

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