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Deux espèces nouvelles de Thiollierea Montrouz. (Rubiaceae), endémiques des massifs Nord-Ouest de la Grande Terre (Nouvelle-Calédonie)

Laure BARRABÉ & Dominique FLEUROT

fr Adansonia 43 (5) - Pages 37-47

Publié le 08 mars 2021

Deux nouvelles espèces de Thiollierea Montrouz. (Rubiaceae, Chiococceae) endémiques de Nouvelle-Calédonie sont décrites et illustrées. Elles appartiennent toutes deux au groupe des espèces à grandes fleurs rouges et/ou jaunes. Chacune est micro-endémique d’un ou deux massifs ultramafiques de la côte Nord-Ouest de la Grande Terre. Thiollierea papineaui Barrabé & Fleurot, sp. nov. ressemble à T. lenormandii (N.Hallé & Jérémie) Barrabé & Mouly mais en diffère par ses inflorescences uniflores plus compactes soutenues par un pédoncule plus court, ainsi que par ses lobes du calice plus longs. Thiollierea naounarum Fleurot & Barrabé, sp. nov. est proche morphologiquement de T. macrophylla (Brongn.) Baum-Bod., mais se distingue par ses inflorescences généralement uniflores, ses bractées foliacées élargies, ses corolles à symétrie zygomorphe, et la présence de verrues sur ses hypanthes. En outre T. papineaui, sp. nov. est présente sur le massif de Tiébaghi et à la base du Kaala, dans la région de Karembé. Thiollierea naounarum Fleurot & Barrabé, sp. nov. a été observée à la base du massif de Kopéto. Thiollierea papineaui, sp. nov. est évaluée « En Danger » et T. naounarum Fleurot & Barrabé, sp. nov. « En Danger Critique » selon les Catégories et les Critères de la Liste Rouge de l’UICN.


Mots-clés :

Chiococceae, Nouvelle-Calédonie, clé d’identification, endémisme, Liste Rouge UICN, substrat ultramafique

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