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Iridaceae (2e éd. revue et mise à jour), Proteaceae, Montiniaceae, Myrothamnaceae, Ptaeroxylaceae

Familles 45, 57, 93bis, 94 et 107bis

fr Tome 45
Peter GOLDBLATT, Jean BOSSER, Raymond RABEVOHITRA, Jeanne MILLOGO-RASOLODIMBY, Jean LEROY & Michèle LESCOT

Publié en 1992

Iridaceae (2e éd. revue et mise à jour) Famille de 77 genres et de 1650 espèces environ, ± distribuée dans le monde entier, mais particulièrement bien représentée en Afrique. 4 genres et 16 espèces indigènes à Madagascar, plus trois espèces introduites, dont deux appartiennent à un cinquième genre. Certains genres sont largement cultives sous les tropiques: Gladiolus (nombreux cultivars d'origine hybride), Dietes Salisb. (originaire d'Afrique) et Neomarica Sprague (originaire d'Amerique du Sud). Belamcanda chinensis (L.) Redoute, de Chine et du Japon est parfois cultivé dans les jardins ou il persiste bien après sa culture, mais, cette espèce étant très peu répandue a Madagascar, elle n'est pas incluse dans cette étude. Sisyrinchium rosulatum et exile d'Amérique du Sud et Crocosmiax crocosmiiflora sont naturalisées a Madagascar. Aucune espèce ne peut être considérée comme une mauvaise herbe pouvant poser des problèmes. Les Iridaceae constituent une famille bien définie ; c'est avec les Colchicaceae et les Liliaceae, de l’ordre des Liliales, qu'elles ont probablement le plus d'affinités (DAHLGREN, CLIFFORD & YEO, l.c., 1985). Elles sont caractérisées par le périanthe pétaloïde, 3 étamines (opposées aux tépales externes), les feuilles ensiformes, équitantes et un ovaire infère (a l'exception Isophysis T. Moore). Proteaceae Famille de 76 genres et environ 1300 espèces, divisée en 5 sous-familles comprenant 14 tribus et 32 sous-tribus (JOHNSON & BRIGGS, 1975), surtout d'Afrique du Sud, d'Australie, de Nouvelle-Calédonie et à un moindre degré d'Amérique du Sud. Elle n'existe pas dans l’hémisphère Nord. Ce sont surtout des plantes de zones sèches, mais on considère que les éléments les plus primitifs sont des arbres de forets humides (Helicia Dearness & House, Malagasia Johnson & Briggs). 3 genres existent à Madagascar. 2 sont endémiques : Dilobeia, avec 2 espèces, qui constitue a lui seul la sous-tribu des Dilobeiinae (tribu des Conospermae, sous-famille Proteoideae) et Malagasia (sous-tribu des Hicksbeachiinae, tribu des Macadamieae, sous-famille des Grevilleoideae), qui se caractérise par ses fleurs géminées. Le troisième genre, Faurea, avec une espèce endémique, existe aussi en Afrique où il compte environ 17 espèces ; il fait partie de la sous-tribu des Proteinae, tribu des Proteeae, sous-famille des Proteoideae. Un genre, Grevillea, avec 2 espèces, a été introduit a Madagascar. Les Proteacees comptent de nombreuses espèces d'intérêt ornemental. Quelques espèces sont utilisées pour leurs fruits (Macadamia ternifolia F. Muell., Noix du Queensland), certaines pour leur bois (Grevillea). Dans la classification cette famille paraît isolée et ses caractères font penser qu'elle s'est précocement individualisée à partir groupe des Rosiflorae. Pour JOHNSON & BRIGGS, I.e., le nombre chromosomique de base est 7. Le type de pollen le plus fréquent est tripode et la vue polaire est ± triangulaire. Sur le plan chimique, on peut noter l'absence d'alcaloïdes et la présence de flavonoïdes trihydroxyles. Montiniaceae Famille comprenant deux genres : Montinia Thunb. avec une espèce d'Afrique du sud-ouest et du sud, et Grevea Baillon, comptant 3 espèces d'Afrique dont 1 présente à Madagascar. II est évident que, sur le plan floral, Montinia et Grevea ont de grandes affinités. Chimiquement ces 2 genres doivent aussi être proches si on tient compte du fait que toutes les espèces de Grevea et l’espèce de Montinia dégagent une odeur fortement piquante quand on en froisse les feuilles. Ceci étant, comme VERDCOURT, l.c., nous pensons que la proposition de MILNE-REDHEAD de réunir ces 2 genres en une famille distincte est une solution acceptable. Myrothamnaceae Famille monogénérique, comprenant 2 espèces, une. Myrothamnus flabellifolius Welw., de l'Afrique au sud de l’équateur, l’autre malgache. Les Myrothamnus furent élevés au rang de famille par NIEDENZU & ENGLER (l.c.). Elle se caractérise par la présence de glandes résineuses dans l’épiderme et par des stomates de type ranunculoïde. Elle était rattachée aux Hamamélidales par différents auteurs. Ptaeroxylaceae Petite famille constituée de quelques espèces appartenant à deux genres, l'un africain, Ptaeroxylon Ecklon & C. Zeyher, l'autre malgache, Cedrelopsis Baillon et qui pourraient, aussi valablement, être réunis en un seul.


Citation du tome :
GOLDBLATT P., BOSSER J., RABEVOHITRA R., MILLOGO-RASOLODIMBY J., LEROY J. & LESCOT M. 1992. — Iridaceae (2e éd. revue et mise à jour), Proteaceae, Montiniaceae, Myrothamnaceae, Ptaeroxylaceae : Familles 45, 57, 93bis, 94 et 107bis. Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 119p. (Flore de Madagascar et des Comores ; 45).
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