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EJT le Volume 500 est en ligne

Le 9 septembre 2011, l'European Journal of Taxonomy (Journal européen de Taxonomie) publiait son premier article. Sept ans et cinq mois plus tard, EJT fait paraître son 500e article. En 89 mois, 1775 nouveaux taxons (dont 1602 espèces nouvelles) ont été décrits parmi les 17400 pages publiées (soit près de 200 pages par mois en moyenne). EJT est financé par un consortium constitué de neuf institutions d'histoire naturelle de six pays européens; EJT est accessible en 'open access' (accès libre) diamant ; ni les auteurs, ni les lecteurs n'assument donc les frais de publication. Les contenus publiés dans EJT le sont sous licence Creative Commons (CC BY 4.0) et peuvent donc être librement réutilisés, à la seule condition de mentionner les références de la publication originale. EJT est donc pionnier dans le domaine de la publication en ligne, en open access et en taxonomie descriptive.

La production de chaque article d'EJT est réalisée en interne par les secrétaires d'édition, au sein de leurs institutions respectives. La capacité de production de la revue repose sur la quantité de travail que les secrétaires d'édition sont en mesure d'effectuer. Par conséquent, plus le consortium de EJT s'étendra, plus la production augmentera ; sans pour autant compromettre le niveau scientifique et technique attendu que nous appliquons dans la revue. Ainsi nous encourageons de nouvelles institutions d'histoire naturelle à nous rejoindre et à devenir membre du consortium. Le nombre de pages publiées et de nouveaux taxons parlent d'eux-mêmes: les nouveaux membres feront parti de ce projet à fort succès !

L'article sélectionné pour être le 500e publié dans EJT est une monographie décrivant un nouveau genre et trois espèces nouvelles de limace de mangrove de la région indo-pacifique. Plus tôt dans sa carrière, le premier auteur, Benoît Dayrat, a décidé de réviser entièrement la famille des Onchidiidae qui se trouvait dans une grande confusion taxonomique. Cette situation n'est pas inhabituelle (et malheureusement identifiable pour beaucoup de taxonomistes), mais la façon dont l'équipe de Dayrat à choisi de travailler est, sans exagérer, exemplaire. Ils ont décidé de traiter le groupe, genre par genre, dans un ordre systématique et d'utiliser une taxonomie intégrative, bénéficiant des données à la fois morphologique et moléculaire. Leur série de six articles, aujourd'hui sept, montre leurs intérêts pour l'écologie et la biogéographie de leurs animaux. EJT est fière de publier cette revision !